Tous les chemins mènent à Rome.
(En l’occurrence, il s’agit plus de routes que de chemins. Même si le revêtement des routes italiennes laisse souvent à désirer….)
Pour nous le début du chemin fut à Notre Dame du Laus, sanctuaire marial près de Gap, dans le Dauphiné, où la Vierge Marie apparut à une pauvre bergère, Benoite Rencurel, entre 1664 et 1718, demandant que l’on vienne ici pour la conversion des pécheurs. L’apparition a été reconnue par l’évêque de Gap en 2008 et ne cesse de se développer depuis. Le site est superbe et calme. Pour plus de précisions consulter le site officiel http://www.sanctuaire-notredamedulaus.com/fr/decouvrir/le-laus-presentation-generale.html
Nous nous sommes donc rassemblés là samedi 9 mai, rendez vous à 19h00 pour le repas. Après le repas, nous nous sommes rapidement présentés.
Il y avait :
- - de Bretagne : notre super GO et aumônier, le père Antoine, Daniel et Véronique, Olivier, Cathy (Nantes, c’est bien la Bretagne !), Philippe, Yves-Yannick (son épouse Françoise nous rejoindra à Rome par avion), Jean, Didier et Françoise, André, Bertrand et Jacqueline ;
- - et d’autres régions : Diane et Hélène de Paris (non ! pas de Troie), Geneviève des Basses Marches du Bourbonnais, Guy d’Ile de France, Bertrand de l’Orléanais, Erik et Sylvie de Perpignan (ça s’entend), Jean et Nathalie du pays Basque, et votre serviteur, fidèle et dernier représentant de la Provence.
Le père Jean-François nous rejoindra le lendemain soir en Italie.
Pour les motos, il y a de tout : du trail, de la routière, du roadster ; des BM, trois Triumph, des japonaises (Honda, Kawa, Suzuki), deux Goldwing et… une superbe Electra Glide de chez Harley. En tout 18 motos, et 25 pèlerins, conscients d’être d’heureux élus, les candidats ayant été beaucoup plus nombreux.
« Il y eut un soir, il y eut un matin, ce fut le premier jour. » (Genèse 1, 5) (création du ciel, qui sépare les eaux d’en haut des eaux d’en bas, heureusement pour nous les eaux d’en haut ne nous sont pas « tombés sur la tête ! »)
Ostension du Saint Suaire à TURIN
La journée commence tôt : messe du dimanche à 07h00, suivie du petit déjeuner. Nous partons en deux groupes via le lac (le bord !) de Serre Ponçon, Briançon, col du Montgenèvre puis descente par la route (autostrada !) la plus rapide vers Turin. Temps superbe et chaud qui ne nous quittera plus. Le plus long fut à l’arrivée de trouver où se garer, malgré les indications contradictoires des carabiniers, et finalement Jean prit la décision de se garer au début d’une voie piétonne.
Nous courons ensuite pour arriver dans notre créneau réservé pour l’ostension du Saint Suaire, nous passons sous les portiques comme à l’aéroport (avec la surprise douloureuses pour certains de devoir se séparer de couteaux avec une valeur sentimentale forte) puis une heure de queue dans des couloirs aménagés, nous arrivons enfin devant le Saint Suaire exposé. C’est impressionnant de contempler cette relique portant toutes les marques de la Passion du Christ, à l’image mystérieusement formée (que la science ne peut expliquer), comme un signe pour notre temps. Nous mangerons ensuite rapidement au Cottolengo, le centre fondé par Saint Jean Bosco pour tous les garçons pauvres.
Pour le retour nous partons d’abord en trois groupes improvisés, avec des options différentes pour traverser Turin (dure et longue, bonjour les feux non synchro !) : deux groupes partent à droite et un à gauche : merci les GPS ! A la sortie mon groupe et celui de Jean se retrouvent et feront le reste du trajet ensemble
En raison de l’heure, cette dernière partie se fait par « l’autostrada » vers Bologne : 340 km d’autoroute c’est long ! et fatigant ! Et nous n’arrivons que vers 21H30 à la Villa Imelda à Idice (au lieu de 19h00 !?!). Retenez cette adresse, c’est une maison très agréable et confortable tenue par des dominicaines charmantes, accueillantes qui nous ont attendus si tard pour nous servir le repas.
A l’arrivée, de nuit, nous avons la joie de voir le père Jean-François qui nous attend pour nous montrer le chemin (c’est le propre du pasteur) de la maison. Après le repas, petit briefing pour les « guideurs » et « fermeurs » et … au lit, parce que la journée de demain sera passionnante, surtout si l’on en juge par le sourire du père Jeff…….
Laurent