Le Team de la Madone organise du 17 au 20 mai 2012 (pour le weekend de l'ascension) un pèlerinage à Notre Dame de Rocamadour. Ce pèlerinage se fait par la route avec votre moto.
(possibilité de faire un groupe qui part dès le mercredi 16 mai et un autre, avec le p. JF Audrain, qui part de Porcaro le jeudi de l'Ascension 17 mai; un départ se fait aussi depuis Toulon le 17
au matin)
On se retrouve à Brives la Gaillarde en Corrèze, aux Grottes de Saint Antoine ou nous logeons. Tarif demie pension: 32 euros/personne/jour, en chambre confort; ou 27 euros sans la douche dans la
chambre. (pour ceux qui veulent être seul dans la chambre: 41euros en confort, ou 32euros en simple)
-vendredi 18 mai: visite sur Rocamadour. le gouffre de Padirac.
-samedi 19, ballade en Corrèze, et le Périgore. Sarlat. Grotte de Lascaux.
-prévoir un budget pour les visites.
-Dimanche 20: retour à la maison!
Pour plus de renseignements:
madonedesmotards@gmail.com
Historique du pèlerinage:
L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept église et douze autres que les restaurations du XlXe siècle n'ont pu
relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs
chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux XlXe siècle et XX siècle. L'insigne des pèlerins est la
sportelle.
Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge Noire dont la cloche miraculeuse signalait, par son tintement, le sauvetage en mer de
marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L’église encouragea également ce
pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles des
grands pardons, lorsque la Fête-Dieu arrive le jour de la St Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30000 personnes se pressent
à Rocamadour.
Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour, dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au
Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel
du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte: signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt
historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Réédition du livre des miracles de Notre-Dame de
Rocamadour présentée et annotée par Jean Rocacher (professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse), avec une préface de Régine Pernoud, Le Pérégrinateur Éditeur.
Les tribunaux ecclésiastiques, et parfois les tribunaux civils, ont fréquemment imposé le pèlerinage de Rocamadour. C'était une grande pénitence, infligée surtout aux hérétiques albigeois qui
passaient pour haïr la Mère de Dieu. Mais les pèlerinages n'étaient pas toujours un but d'actions pieuses: les seigneurs, les consuls des villes aimaient à se placer sous la protection de
Notre-Dame pour conclure un traité ou signer une charte.
Rocamadour possède un pèlerinage très ancien à la Vierge Marie sous l'apparence d'une Vierge Noire dont le corps était autrefois couvert de plaques d'argent, puis d'un manteau, comme Notre Dame
du Puy ou Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Cette statue est dans l'une des chapelles dans les sanctuaires à pic, sur les gorges de l'Alzou
C'est aussi ici que selon une version, l'épée de Roland Durandal fut transportée par l'archange Saint Michel.