Ce samedi 8 février, l'Aumônerie des motards a offert au père Prévoteau une belle gerbe de fleurs pour ses funérailles, au nom de tous les motards qui se rendent chaque année à Porcaro. Elle est restée sur son cercueil jusqu'au cimetière où il repose désormais. Mais nous voudrions surtout faire mémoire du père Fondateur de la Madone des Motards lors du prochain Pardon des 14.15 aout. Une plaque de bronze à son effigie, avec une de ses paroles et les dates importantes sera scellée dans le mur de l'Oratoire de la Madone à Porcaro. Les personnes qui veulent nous aider à financer ces projets peuvent le faire en faisant un don (déductible des impôts) en écrivant à :

Aumônerie des motards

(pour le père prévoteau)

Presbytère. 1, rue Yves Corbel

56380 PORCARO

C'est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de l'abbé Prévoteau, prêtre fondateur de la madone des motards de Porcaro. Arrivé à Porcaro le 18 août 1967, il en est reparti le 17 octobre 2003 laissant derrière lui cette belle oeuvre de la Madone fondée en 1979 avec quelques compagnons.

La célébration religieuse aura lieu le samedi 8 février à 10h30 en l'église St Armel à Ploërmel. Les motards qui le peuvent sont invités à venir en moto et à la garer près de l'Eglise de Ploërmel. Soyons nombreux à venir lui dire un dernier Adieu, et notre reconnaissance!

Le père François, moine bénédictin à l'Abbaye de Ligugé, docteur en théologie, écrivain, maître de choeur, artisan-émailleur, il a réalisé l'exposition "un siècle d'or de la moto" largement couverte par la presse moto, avec des oeuvres sur émaux qu'il a lui même réalisés, accompagnés de beaux textes de la littérature, de la Bible à Bernanos... Il sera à Porcaro l'été prochain. Nous vous livrons un premier extrait d'un article paru récemment dans la revue ETUDES :

« Il y a, je le reconnais sans contrition aucune, quelque chose de baroque et de dionysiaque dans l’entité-moto et la passion qu’elle suscite : ce quelque chose de déraisonnable dont l’absence ferait de nous des êtres de raison, ce je ne sais quoi d’exubérant et de débridé qui doit nécessairement entrer dans notre plus foncière fabrique. (…). Je reviens du Festival Café Racer qui s’est tenu à l’autodrome de Linas-Montlhéry, prestigieux sanctuaire mondial de la vitesse qui fut érigé en 1925 et qui, après une décennie environ de fermeture, s’ouvre à de nouvelles démonstrations. J’y fus, non pour courir ni concourir sur mon propre pégase, on s’en doute, mais pour exposer mes œuvres moto-artistiques dans un stand, en compagnie d’autres artisans fort sympathiques (…. Je me suis laissé galvaniser comme un conscrit par le fond sonore de quelques 200 machines trépignant sur le béton de la piste, cependant que mes lettres classiques, toujours en sous main, portaient à ma mémoire l’évocation des jeux en l’honneur du Troyen Anchise, au 5ème chant de l’Enéide de Virgile, avec leurs régates, leurs courses, leurs compétitions équestres : « Tous, d’un même bond, se sont élancés de leur ligne de départ, et la clameur frappe le ciel… » (Virgile).

Encore que la matière des épreuves et les moyens de transport aient singulièrement évolué depuis ces temps héroïques, le transport de joie, lui, demeure foncièrement le même et l’homme qui joue se révèle dans sa pérennité. Reste que mon oreille ne fut pas seule à jouir de la félicité en ce paradis d’un genre parti culier : à la faveur des rares instants durant lesquels il m’a été loisible de déserter ma propre boutique, j’ai pu contempler des « prépas » d’une insolente beauté. Café racer, ce n’est pas une marque : c’est un style de motos très économes en carénage, très personnalisées, plutôt rétro (Fifties ; Sixties, Seventies, avec prépondérance britannique), dotées d’un réservoir en aluminium poli et d’échappements libres autrement dit de motos qui sacrifient le confort aux exigences de la vitesse, de la maniabilité et d’un look nerveux, superbe, athlétique. Des oeuvres d’art. Quelque chose qui s’apparente aux vieux gréements dans le monde des bateaux. « Crains qu’un jour un train ne t’émeuve plus » écrivait jadis Apollinaire… Eh bien, voyez-vous, une Triumph Bonneville, une Norton Manx, une Yamaha 850 XS, une Honda CB 750, ça a de la gueule, ça de la tripe, ça de l’âme. Café Racer recouvre aussi, naturellement, un style de motards : quelque chose de fier, d’inconditionnel, d’atypique, avec une finesse d’esthète. Bref, Café racer, c’est dans l’univers de la moto, l’incarnation et la mise en œuvre concrète de cette qualité inestimable qui s’appelle le « style ». (à suivre)

Reçue d'un membre du Team de la Madone...Une simple prière à Marie Madone des Motards:

"Je Te salue, Madone

Toi, notre Patronne

Amour, tu donnes

Aux motards qui randonnent

Je Te salue Madone

Pour que tu n'abandonnes

Motards qui affectionnent

La vitesse qui passionne

Je Te salue Madone

Toi qui pardonnes,

Quand parfois je déconne

Quoi de plus naturel, en somme

Je Te salue Madone

Que le team de la Madone,

Aide et perfectionne

Motards, que la puissance illusionne

Je te salue Madone

Souvent klaxonnes

qu'en moi, se façonne:

« souviens toi, sois prudent »

Voir Rome du Janicule ou de la Trinité des monts, rejoindre Castel Gandolfo ou le sanctuaire "della Mentorella" en pleine montagne mais à une heure de la ville Eternelle, autant de lieux chers au pape Jean-Paul II qui sera canonisé le 27 avril 2014. C'est ce que proposent de découvrir deux prêtres motards qui vivent à Rome, le père Charles et le père Jean-François, pour tous les motards qui viendraient à Rome à cette occasion. Rendez-vous à 13h30 le samedi 26 pour un retour vers 19h. Renseignements et inscriptions (gratuit): madonedesmotards@gmail.com